De Vlaminck Maurice

Maurice de Vlaminck est né en avril 1876 à Paris et décédé en octobre 1958 à Rueil-la-Gadelière, à l’âge de 82 ans. Ses parents étant musiciens, une grande partie de son enfance a été bercée par l’art. Seul, il s’exerce au dessin puis à la peinture, reçoit des cours du peintre Henri Rigalon, mais refuse de recevoir un enseignement académique. La carrière du jeune homme débute alors qu’il n’a que 23 ans lorsqu’il rencontre André Derain, peintre avec lequel il se liera d’amitié. Les nombreux voyages de Maurice de Vlaminck et les rencontres qu’il y fait vont marquer son œuvre.

L’influence fauvisme, courant postimpressionniste

Dans les premières années de sa carrière, le travail de Maurice de Vlaminck s’inscrit dans le mouvement de l’impressionnisme et est d’ailleurs largement inspiré par l’œuvre de Van Gogh. Mais très vite, il dépasse ce mouvement et va en quelque sorte se radicaliser pour s’orienter vers le fauvisme. L’artiste propose alors une peinture plus débridée, avec des coups de pinceau plus effrénés et des couleurs audacieuses. D’ailleurs, en référence à Van Gogh, Maurice de Vlaminck va s’efforcer d’utiliser la peinture la plus pure que possible en travaillant avec la couleur directement sortie du tube. 

Une expérience très brève du cubisme

Durant cette période, Vlaminck expérimente également le cubisme qu’il abandonne finalement assez rapidement. En effet, malgré la critique très sévère qu’il a faite du mouvement et de Pablo Picasso auxquels il reprochait d’occuper trop de place sur la scène du modernisme, Maurice de Vlaminck s’est lui-même essayé à cette pratique. Certaines de ses compositions révèlent en effet son travail autour d’éléments géométriques, de traits expressifs du visage, de couleurs monochromatiques et de mouvement fragmentés typiques du cubisme.